jeudi 5 octobre 2017

Interpellation « Conflit Orllati – Nicod et mise en œuvre du Plan de quartier des Cèdres – Etat des lieux, conséquences et mesures »

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 09.02.2014, la Population chavannoise s’exprimait par une majorité de 61.06% des voix en faveur de la mise en œuvre du Plan de quartier des Cèdres. Elle donnait ainsi son feu vert à un quartier qui devrait contenir une fois entièrement mis en œuvre quelques 700 logements et 1000 emplois, de même qu’une tour arborisée de 117 m de haut. Le taux de participation s’élevait à 46.93% et ce sont, plus précisément, 1206 citoyens qui disaient oui tandis que 769 disaient non.

Toutefois, depuis lors, seul 3 bâtiments sur les 17 prévus sont en construction, 3 bâtiments attendent un permis de construire, et on apprenait par la presse à l’issue de la cérémonie de la première semence des graines de ce Plan de quartier, le lundi 19.06.2017, qu’un conflit important régnait entre les deux promoteurs du Plan de quartier, Avni Orllati et Bernard Nicod, conflit qui semble manifestement mettre à mal la bonne mise en œuvre du Plan de quartier, notamment la construction de la fameuse tour des Cèdres, fleuron du Plan de quartier et élément principal qui a été à l’origine de la campagne référendaire qui a mené à la votation communale du 09.02.2014.

On apprenait ainsi par voie de communiqué de presse de Bernard Nicod, grand absent lors de la cérémonie du 19.06.2017, que « La confiance et la collaboration établies entre les deux promoteurs du quartier des Cèdres, Avni Orllati et moi-même, se sont altérées dans les mois qui ont suivi le vote des Chavannois. ».

Dans un article du journal 24 Heures du mardi 20.06.2017, la journaliste Chloé Banerjee-Din indiquait ainsi les 3 raisons de ce conflit.

1.    Premier objet de contentieux: la hauteur de la tour. Alors que le plan de quartier fixe un maximum de 140 mètres, le référendum a été accepté sur la base d’un engagement à limiter la hauteur à 117 m. Selon Bernard Nicod, Avni Orllati aurait pourtant tenté d’ouvrir le concours d’architecture pour la construction d’un bâtiment de 140 mètres. « Cette remise en cause de la parole donnée a, je dois le dire, ébranlé ma confiance. », écrit Bernard Nicod.

2.    « En 2015, le Tribunal arbitral du sport (TAS) avait évoqué la possibilité d’un déménagement à Chavannes-près-Renens, précisant que cette piste n’était « pas encore finalisée. » Elle ne le sera jamais, l’institution ayant choisi de rester à Lausanne. Bernard Nicod désigne le responsable de cette occasion manquée: « Le TAS était prêt à s’installer dans le quartier des Cèdres, sur un terrain appartenant à Avni Orllati, et dont le TAS aurait fait l’acquisition. Le prix de vente du terrain ayant été fixé par le propriétaire, j’ai réalisé un important et patient travail de conviction auprès des responsables du TAS. Dès que leur décision d’établir leur siège à Chavannes-près-Renens a été prise, Avni Orllati n’a cessé de faire monter les enchères et de multiplier les exigences. A tel point que le TAS a fini par renoncer à venir s’installer dans le quartier des Cèdres. »

3.    La troisième raison porte sur la répartition des droits à bâtir. Selon le groupe Orllati, sur l’ensemble des terrains du futur quartier des Cèdres, Bernard Nicod n’en possède que 20%, contre 80% qui lui reviennent. Bernard Nicod, lui, soutient que ce dernier chiffre dépasse en réalité tout juste 71%, relevant que la propriété d’une parcelle est encore disputée entre les deux hommes. Ces contestations doivent être tranchées par la justice, indique son communiqué.

S’il est difficile, en l’état, pour les personnes qui ne sont pas directement impliquées dans la mise en œuvre du Plan de quartier des Cèdres de comprendre les raisons exactes du conflit opposant Messieurs Avni Orllati et Bernard Nicod, il serait en tout cas fortement  regrettable que ce conflit ait été à l’origine du renoncement du TAS de venir s’installer dans le quartier des Cèdres.

Il serait aussi très fâcheux que ce conflit entrave l’arrivée de contribuables fiscalement intéressants pour notre commune.

Sachant que le Plan de quartier des Cèdres constitue un élément central et majeur dans le bon développement de la commune de Chavannes-près-Renens, et que les promoteurs Avni Orllati et Bernard Nicod, comme la Municipalité, ont fait beaucoup de promesses à la population chavannoise lors de la campagne de la votation du 09.02.2014, les soussignés posent les questions suivantes à la Municipalité par voie d’Interpellation.

1.    La Municipalité est-elle au courant de l’important conflit entre Messieurs Avni Orllati et Bernard Nicod au sujet de la mise en œuvre du Plan de quartier des Cèdres ?

Dans l’affirmative, depuis quand la Municipalité est-elle au courant et pourquoi n’a-t-elle pas jugé opportun d’en informer le Conseil communal, et en tout cas au moins la Commission de Gestion-Finances ?

2.    Quelle est l’appréciation de la Municipalité au sujet de ce conflit ?

3.    Quelles sont les relations actuelles de la Municipalité avec les deux parties au conflit ?

4.    Outre le renoncement du Tribunal arbitral du sport de venir s’installer à Chavannes, quelles sont les conséquences que ce conflit a déjà produites en défaveur de la commune ?

5.    Quelles sont les conséquences effectives de ce conflit auxquelles on peut s’attendre sur la mise en œuvre telle que planifiée du Plan de quartier des Cèdres, en particulier quels sont les retards déjà connus et/ou probables ?

6.    La tour des Cèdres sera-t-elle construite et, si oui, quand ?

7.    De manière plus générale, le calendrier des réalisations prévues pour le Plan de quartier des Cèdres sera-t-il tenu ?

Dans la négative, quelles sont les mesures que la Municipalité prendra pour garantir la mise en œuvre du Plan de quartier tel qu’accepté et plébiscité par la Population chavannoise, selon les promesses faites autant par elle-même que par les promoteurs ?

8.    Quelles sont finalement les conséquences que la Municipalité tire de ce conflit, et quelles sont les mesures qu’elle entend prendre à l’avenir pour éviter de se retrouver dans ce genre de situations avec d’autres Plans de quartier ?

Merci d’avance pour vos réponses.

Chavannes-près-Renens, 22.06.2017

Alexandre Rydlo, Conseiller communal socialiste

Julien-Clément Waeber, Conseiller communal socialiste
Mise à l'ordre du jour le 05.10.2017

jeudi 22 juin 2017

Interpellation « Pour un trafic pacifié au carrefour Léman/Maladière »

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

Le carrefour de la Rue du Léman et de la Route de la Maladière (RC76) est un carrefour avec des feux de signalisation. Il se situe dans une zone de notre commune appelée à un fort développement urbanistique à moyen terme. En effet, il y aura le C4 sur les Côtes de La Bourdonnette, le plan de quartier « En Dorigny » avec Aligros, et la jonction autoroutière de Chavannes. Avec tout cela, c’est raisonnable de dire que la circulation va forcément augmenter à ce carrefour.

On peut se demander si un carrefour à feux de signalisation est approprié pour ce carrefour, aussi bien pour le présent que pour le futur. Le soussigné a constaté que la plupart du temps, les voitures se font arrêter alors que il n’y a personne ou deux trois voitures dans les voies de circulation qui ont le feux au vert. Ce qui est écologiquement absurde car on sait qu’une voiture à l’arrêt mais avec le moteur qui tourne, pollue aussi. On peut aussi dire que, régulièrement aux heures de pointe, il arrive qu’il y ait des files de voitures à l’arrêt mais avec le moteur qui tourne. Certes, pas tous les jours, mais c’est problématique pour les raisons évoquées quelques lignes en dessus.

Compte tenu de tout cela, on peut se demander si un rond-point serait beaucoup mieux adapté à la situation de ce carrefour, aussi bien pour le présent que pour le futur, que des feux de signalisation.

Par ailleurs, sachant que la route de la Maladière (RC76) qui traverse les futurs quartiers de En Dorigny et des Côtes de la Bourdonnette fait actuellement l'objet de négociations entre notre commune et le canton quant à sa requalification, il semble important de discuter de son avenir. Si notre commune doit reprendre à sa charge les frais d'entretien de cette route actuellement en mains du canton, les conséquences financières seront importantes.

Ainsi, je pose à la Municipalité les questions suivantes :

1.    Comment la Municipalité entend-t-elle gérer le trafic à ce carrefour à court, moyen et long terme ?
2.    Quelles sont les mesures que la Municipalité compte-t-elle prendre sur ce carrefour à court, moyen et long terme ?
3.    Y a-t-il une étude de faisabilité pour un rond-point qui a été faite ?
4.    Si oui quelles ont été les conclusions ? Sinon la Municipalité serait-elle prête à en faire une ?
5.    La Municipalité juge-t-elle nécessaire de construire un rond-point à ce carrefour ?
6.    Si oui, la Municipalité est-elle prête à s’engager pour la construction d’un rond-point à ce carrefour ?

    Julien-Clément Waeber
    Conseiller communal

Chavannes, déposée le 18.05.2017
Mise à l'ordre du jour le 22.06.2017

jeudi 27 avril 2017

Postulat « Pour de la verdure dans l’architecture dans l’Ouest Lausannois »

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

Murs végétalisés, toits verts ou des arbres dans une tour, mettre de la végétation dans l’architecture est devenu tendance en ce début du XXIème siècle. Certains dirons que cela fait « bobo écolo », le soussigné ne le pense pas et souligne la qualité esthétique de ces éléments architecturaux.

Voici une liste, non exhaustive, des avantages de la végétalisation des façades, toitures, murs, etc :

-    Favoriser la biodiversité ;
-    Lutter contre la pollution et améliorer la qualité de l’air ;
-    Isoler de façon efficace et écologique les bâtiments ;
-    Améliorer le bien-être général de la population ;

Le meublier urbain (lampadaires, poteaux, arrêts de bus, etc) peuvent être aussi végétalisés.

Dans la région, il y a, entre autres, l’arrêt du M2 à la Place de l’Europe (Lausanne, Flon) qui a une toiture et une façade végétalisés. Sur la Commune, il y aura la tour des Cèdres avec sa forêt verticale. Au passage, on peut regretter que le Vortex n’ait pas de toiture verte.

Dans un district et une commune en proie à une urbanisation expenancielle, certains se plaignent qu’on bétonne à tout va, grignotant des espaces verts. Rappelons que la population a approuvé en 2013 la loi sur l’aménagement du territoire (LAT), rejetant ainsi le bétonnage massif.

Ainsi, je demande à la Municipalité d’étudier :

1.    La mise en place, dans le cadre de la révision du Plan Directeur Intercommunale piloté par le SDOL, d’une stratégie de végétalisation des façades, toitures, murs, immeubles et du meublier urbain ;
2.    L’opportunité de faire une étude de faisabilité de végétalisation des bâtiments communaux.
3.    Selon les résultats de cette étude, de présenter au Conseil communal un plan de végétalisation des bâtiments communaux.

    Julien-Clément Waeber
    Conseiller communal

Chavannes, déposé le 16.02.2017
Refusé le 27.04.2017

Postulat « Pour une architecture verte dans l’Ouest Lausannois »

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

L’architecture écologique (ou architecture durable) est un mode de conception et de réalisation ayant pour préoccupation de concevoir une architecture respectueuse de l’environnement et de l’écologie. Il existe de multiples facettes de l’architecture verte, certaines s’intéressant surtout à la technologie, la gestion, ou d’autres privilégient la santé de l’homme, ou encore d’autres, plaçant le respect de la nature au centre de leurs préoccupations.

On peut distinguer plusieurs « lignes directrices » :
•    le choix des matériaux, naturels et respectueux de la santé de l’homme,
•    le choix de la disposition des pièces (par exemple) pour favoriser les économies d’énergie en réduisant les besoins énergétiques,
•    le choix des méthodes d’apports énergétiques,
•    le choix du cadre de vie offert ensuite à l’homme (jardin, etc.)

Le but primordial de l’architecture durable est l’efficacité énergétique de la totalité du cycle de vie des bâtiments notamment pour augmenter leur capacité à capturer ou générer leur propre énergie.

L’architecture durable s’occupe de la gestion des déchets sur le chantier, incorpore des systèmes comme des systèmes d’arrosage de plates-bandes avec de l’eau grise, et des toilettes sèches pour réduire les eaux usées. Ces méthodes, si elles sont combinées au compostage et au tri des déchets, peuvent réduire les déchets domestiques en une petite quantité de déchets d’emballage.

Certaines architectures durables incorporent des matériaux recyclés ou de seconde main. La réduction de l’emploi de matériaux nouveaux correspond à une réduction de l’énergie grise (c’est-à-dire l’énergie utilisée pour produire les matériaux). Souvent les architectes écologiques essayent de réhabiliter de vieux bâtiments afin qu’ils remplissent les besoins des nouveaux usages, et éviter ainsi de nouvelles constructions pas forcément nécessaires.


L’Ouest Lausannois vit une croissance démographique exceptionnelle. Il convient de l’accompagner par une politique urbanistique basé sur le développement durable.

Ainsi, je demande à la Municipalité d’étudier la mise en place, dans le cadre de la révision du Plan Directeur Intercommunale piloté par le SDOL, d’une stratégie pour un développement urbanistique basé sur les principes de l’architecture verte.

Julien-Clément Waeber
Conseiller communal

Chavannes, déposé le 16.02.2017

  Source : http://www.gaea21.org - gaea21 Association pour la mise en œuvre du Développement Durable et de l’Agenda 21

Refusé le 27.04.2017